Lucas Katangila
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NL// Lucas Katangila stelt in KOTI YA RAÏSI, of La Veste Du President in het Swahili, de perverse effecten van de globalisering en misbruik aan de kaak.
Met deze danssolo verbindt hij twee werelden in conflict en voert hij strijd voor gerechtigheid, waarheid en herstel. Door de schaduwzijde van een land en regio te belichten: het alledaags geweld, de uitbuiting van de zwarte bevolking tot de plundering van de Afrikaanse rijkdommen, hekelt hij tegelijk het stilzwijgen en de nalatigheid van de supranationale instellingen en westerse media.
Au Congo il y a une course au pouvoir, chaque politicien porte une veste pour montrer son pouvoir et s’emparer d’une partie des richesses du pays.
Lucas Katangila is een choreograaf, danser en performer met een passie voor hip hop, hedendaagse en traditionele Afrikaanse dans. Via de Mboka Dance Family – in Goma waar hij opgroeit – maakt hij sinds jongs af kennis met dans en het bespelen van instrumenten als djembe, likembe, kalumbatini, marimba, dungu en kinubi. Samen met enkele vrienden richt hij er een project met straatkinderen en kindsoldaten op – Ndoto mchezo za watoto (Dream of child dancers) – met een duidelijke boodschap: ‘STOP het misbruik van kinderen in de frontlinies van de oorlog’. Dans is voor Lucas een wapen dat hij inzet als middel voor educatie, empowerment en het overbrengen van een politieke boodschap. Choreografie en beweging zorgen voor een veilige collectieve ruimte, een moment om het geweld te stoppen.
Vandaag studeert Lucas in Brussel aan het Institut Supérieur des Arts et Choregraphies ISAC. Daarnaast danst hij bij SLAYERS DANCE COMPANY, AMIZEROK East African Boléro, en in zijn eigen gezelschap MBOKA DANCE Cie.
Hij trad op in festivals en battles in heel Afrika en Europa zoals Sakata Dance Battle Kenya, Mayfest UK, Congolisation Festival, Kunstenfestivaldesarts …
In 2020 won hij de Roel Verniers Prijs voor zijn danssolo Ndoto (te zien op Het Theaterfestival 2021).
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FR// Avec KOTI YA RAÏSI, ou LA VESTE DU PRÉSIDENT en swahili, Lucas Katangila expose les effets pervers de la mondialisation et des abus.
Au Congo il y a une course au pouvoir, chaque politicien porte une veste pour montrer son pouvoir et s’emparer d’une partie des richesses du pays.
Ce solo de danse relie deux mondes en conflit et est une lutte pour la justice, la vérité et le rétablissement. En dévoilant le côté sombre d’un pays et d’une région : la violence quotidienne, l’exploitation de la population noire jusqu’au pillage des richesses africaines, il dénonce également le silence et la négligence des institutions supranationales et des médias occidentaux.
Lucas Katangila est un chorégraphe, danseur et interprète passionné par le hip-hop, la danse contemporaine et la danse traditionnelle africaine. Grâce à la famille de danse Mboka – à Goma où il a grandi – il a été initié à la danse et à la pratique d’instruments tels que le djembé, le likembé, le kalumbatini, le marimba, le dungu et le kinubi dès son plus jeune âge.
Avec quelques amis, il a fondé un projet avec des enfants des rues et des enfants soldats – Ndoto mchezo za watoto (Rêve d’enfants danseurs) – avec un message clair : “ARRÊTEZ les mauvais traitements infligés aux enfants sur les lignes de front de la guerre”.
Pour Lucas, la danse est une arme qu’il utilise comme un moyen d’éducation, d’autonomisation et de transmission d’un message politique. La chorégraphie et le mouvement créent un espace collectif sûr, un moment pour arrêter la violence.
Aujourd’hui, Lucas étudie à Bruxelles à l’Institut Supérieur des Arts et Chorégraphies ISAC. Il danse également avec SLAYERS DANCE COMPANY, AMIZEROK East African Boléro, et dans sa propre compagnie MBOKA DANCE Cie.
Il a participé à des festivals et des battles dans toute l’Afrique et l’Europe, comme le Sakata Dance Battle Kenya, le Mayfest UK, le Congolisation Festival, le Kunstenfestivaldesarts, etc.
En 2020, il a remporté le prix Roel Verniers pour son solo de danse Ndoto (à voir Het Theaterfestival 2021).
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