Nata Mandaria

Dans moederwittevrouwen თეთრი დედა ქალები, Nata Mandaria joue avec l’image sociale des femmes. La moederwittevrouw est une jeune femme au foyer pure qui sert son mari et élève son enfant. Elle est tout ce que le patriarcat attend d’elle, et rien de plus.

Le terme géorgien condescendant : « დედა ქალი » désigne les jeunes filles qui servent les hommes de la famille et ne sont pas prises au sérieux jusqu’à leur mariage. Si elles se comportent de manière trop mature pour leur âge, elles sont appelées « dedakalebi ». Le mot « back » se traduit par « femmes-mères ».

moederwittevrouwen est une critique du rôle constamment fluctuant des femmes. De la jeune fille qui doit servir à la mère au foyer qui rêvasse. Les femmes autour de Nata Mandaria n’ont jamais eu le choix. Elle les a.

Nata Mandaria (elle) est une travailleuse socioculturelle et tente de réunir ces facettes en tant qu’auteure et interprète. Originaire du Limbourg, elle a atterri à Bruxelles à l’âge de 18 ans. Elle-même préfère dire qu’elle a grandi dans la « petite Géorgie ».

Son travail s’éloigne souvent de son histoire de fille de migrants géorgiens orthodoxes de première génération, avec toutes les limites, les beautés et les difficultés que cela implique. Quelqu’un lui a dit un jour que tout commence par un « sentiment ». Elle relie ce sentiment à un public par des paroles rythmées.

Elle s’est déjà produite avec son spoken word au festival Outside In, à FASHIONCLASH, au Theater Aan Zee et à Europalia Georgia. En tant qu’artiste, elle a joué jusqu’à présent dans The Age of Love et (The Age Of) Resurrection de Samuel Valor Reyes. Depuis 2023, elle se penche sur ses propres créations.

Mise en scène, texte et interprétation: Nata Mandaria – Coaching: Samuel Valor Reyes – Dramaturgie : Marie Peeters – Costumes: Aurora Mesropyan – Scénographie: Kayin Luys – Avec le soutien de MESTIZO ARTS PLATFORM/WIPCOOP, fABULEUS.

Suivez l’actualité du travail de Nata Mandaria sur Instagram.

Photos © Victoriano Moreno

Images