
reste(s) est un hommage intime à mon oncle, Alphonse Kanimba, tué lors du génocide des Tutsi en avril 1994.
Dans ce solo, j’explore ce que nous portons en nous des générations précédentes — ces histoires et traumatismes qui nous sont transmis, qu’on le veuille ou non.
reste(s) parle d’origine, de liens familiaux et des traces que les gens laissent derrière eux. De noms, de souvenirs, d’histoire. D’âmes errantes qui continuent de hanter.
Par la danse, le texte et le murmure, un dialogue s’ouvre avec le passé — avec ce que l’on veut garder, et ce qu’on préfère laisser de côté.
Et une question persiste : qui désigne-t-on vraiment quand on dit «nous»?