L’ALTAAR VAN ANTWERPEN s’inspire d’une tradition précolombienne (donc, antérieure à l’arrivée des Européens en Amérique). Cette tradition d’évoquer une personne que nous avons perdue en lui érigeant un autel et de la ramener quelque peu parmi nous est toujours très populaire, en particulier au Mexique. La mort semble ainsi moins définitive et terrifiante.

Depuis le Mestizo Arts Festival 2012, Gerardo Salinas, curateur de d’ALTAAR VAN ANTWERPEN, demande chaque année à un ou plusieurs artistes d’ajouter une nouvelle couche à l’installation. Les visiteurs ou Anversois sont également invités à participer par le biais d’ateliers.

Cette installation interactive au MAS grandit ainsi chaque année grâce à de nouveaux artistes qui travaillent avec les Anversois sur la perte et la commémoration.

L’ALTAAR aide les Anversois à réfléchir aux personnes et aux choses qui sont (ont été) précieuses pour eux, à évoquer les sentiments, les moments et les êtres chers et à sentir ainsi que nous sommes toujours connectés à eux. En 2017, l’ALTAAR est devenu un élément de la collection permanente du MAS. 

Depuis 2019, l’ALTAAR est devenu l’un des 8 ambassadeurs repris dans le Registre des bonnes pratiques de sauvegarde du Patrimoine immatériel en Flandre.