A Talk with BRIANA ASHLEY STUART

Qu’est-ce qui t’inspire?

La philosophie m’inspire. Ces questions et concepts universels que nous nous posons continuellement en tant qu’humains concernant notre existence, la raison, la connaissance, les valeurs, l’esprit et les façons d’être. Je crois que plus que toute autre chose, ce sont ces philosophies qui nous relient les uns aux autres. Même si nos histoires sont différentes, elles ont en commun de chercher à comprendre notre but et nos expériences.

Comment s’est déroulé ton parcours artistique jusqu’à présent?

Mon parcours a été une série d’expériences et de périodes de recherche menées par des questions. Chaque fois que j’entre dans le studio, que je crée une nouvelle œuvre ou performance, je pose une question, je trouve une réponse qui mène à une autre question. Ce processus m’a toujours conduite à une compréhension plus profonde de moi-même en tant qu’artiste, interprète, chorégraphe et personne.

Qu’est-ce qui t’a poussé à créer MOVING MEDITATIONS?

Dans le cadre de mes recherches, j’ai approfondi l’histoire du stepping et surtout, la raison pour laquelle cette forme percussive est apparue. J’ai alors remarqué que l’objectif derrière l’émergence du stepping était assez similaire à d’autres formes percussives, comme le flamenco en Espagne, le haka en Nouvelle-Zélande, le gumboot en Afrique du Sud ou même, de manière universelle, le fait de taper dans nos mains pour célébrer ou de crier dans les moments de souffrance et de douleur. Chaque forme d’expression partage quelque chose de très riche et d’universel : un désir de surmonter, de se connecter ou simplement d’exprimer qui nous met dans un état d’être supérieur, que j’aime appeler une Moving Meditation, une ‘méditation en mouvement’.

Comment te distingues-tu d’autres artistes?

Par mon intérêt pour le travail multidisciplinaire et plus précisément pour la fusion de différents styles, ainsi que par mes recherches sur la relation entre le mouvement, le son et le rythme.

Quelle est ta partie préférée du spectacle?

Comme il m’est difficile d’en choisir une, je dirais que mes deux parties préférées sont les sections avec beaucoup d’énergie et d’interactivité. En tant que percussionniste corporelle et danseuse, il n’y a pas de sentiment plus fort que de partager la scène avec les autres performeurs, nous nous poussons et nous motivons mutuellement et montrons notre connexion à travers le mouvement. De plus, l’interactivité brise le 4ème mur, établit une connexion instantanée avec le public et l’amène vraiment à s’impliquer dans l’œuvre à un niveau plus profond.

Si rien n’est impossible. Qui fait partie de votre équipe de rêve?

Quelques membres de mon équipe de rêve seraient des grands noms de l’histoire de la musique et de la danse afro-américaines comme Katherine Dunham, Alvin Ailey et Ella Fitzergerald, pour n’en citer que quelques-uns.